La femme d'aujourd'hui ?

La femme d'aujourd'hui ?

17 févr. 2011

2. Les stéréotypes et combats actuels

Une Barbie
            Nous allons démontrer que les stéréotypes sont le plus souvent imposés aux filles et notamment aux jeunes filles par des jouets tels que les poupées Barbie, un exemple parmi tant d'autres. Cette poupée représente la "femme parfaite" : blonde, fine, avec de grands yeux et une plastique de rêve... La plupart des petites filles voient en Barbie leur modèle et la femme qu'elles aimeraient devenir. Or de nombreuses filles, en grandissant et notamment dans la période de leur adolescence, sont dans une position de mal-être et s'imposent beaucoup trop de contraintes pour correspondre aux critères de beauté instaurés depuis l'enfance : être mince, bien maquillée, habillée élégamment, bien coiffée etc. Les femmes se posent des contraintes pour arriver à l'image d'une femme "idéale" c'est-à-dire qu'il faut assurer sur tout les plans : vie professionnelle, vie sociale, vie sexuelle, vie familiale, beauté et intelligence. Aucune erreur n'est permise. Une erreur venant d'une femme est immédiatement mise en cause comparée à celle d'un homme. Par exemple, si une femme n'est pas toujours adroite dans la façon de changer son bébé, elle va être plus jugée car selon certaines personnes à la mentalité très traditionalistes, le rôle des hommes n'est pas de langer un bébé. Le défi est donc perdu d'avance pour les femmes car elles n'ont aucun droit à l'erreur. Certaines frôlent la dépression ou moins catégoriquement sont mal dans leur peau à cause de toutes ces obligations. De plus, la dictature de la minceur est née, par les couvertures de magazines, les mannequins de défilé, la télévision et tous les moyens de médiatisation. Les magazines pour petites filles et adolescentes renvoient une image de femme bien particulière. Les jeunes filles et jeunes femmes veulent, trop vite, devenir "grandes" pour ressembler à ces femmes de magazines. Et plus elles avancent dans l'âge, plus elles deviennent exigeantes avec elles mêmes.

Bande dessinée conçue par nos soins, dessinée par une personne de notre entourage 

 
Ensuite, le stéréotype de la blonde parfaite est véhiculé par la télévision. Effectivement, prenons l'exemple de Victoria Silvstedt. Cette animatrice aux côtés de Christophe Dechavanne dans l'émission populaire La roue de la fortune donne une image de fausse ingénue, blonde, bien proportionnée et très sexy alors que lorsque Victoria se confie aux journalistes, elle évoque sa carrière de skieuse, brisée à cause d'une grave blessure mais aussi ses prestigieuses études qu'elle a abandonné pour se lancer dans le mannequinat. Lorsqu'on lit ses interviews, on s'aperçoit qu'elle n'est pas idiote et joue un rôle en se faisant passer pour une blonde naïve. Pour exemple, nous avons relevé un extrait d'interview :
"- Comment regardez-vous votre personnage de "blonde" de la télé ? Vous en jouez ?
- Oui bien sûr ! Dans la vraie vie, je suis très différente vous savez... La télé c'est un business et j'ai appris à travailler dans une culture américaine."
Nous pouvons aussi prendre l'exemple d'Eve Angeli qui joue de son image et de sa "naïveté" pour en faire son "business".

Eve Angeli

 Ces femmes, selon nous, véhiculent une mauvaise image de la femme et contribuent aux stéréotypes. Heureusement, des associations féministes existent encore pour agir en faveur des femmes et pour la réfutation de ces barrières.  







Exemple d'affiche de l'association "Ni putes ni soumises"
          Fort heureusement, des militantes se battent chaque jour pour permettre aux femmes d'aujourd'hui de contribuer à la disparition de ces stéréotypes. Des associations telles que "Ni putes ni soumises" luttent en faveur des droits féminins. Cette association a été créée le 1er février 2003,  dans le but de briser le silence régnant dans les cités  défavorisées face aux situations féminines et de lutter contre les violences et les injures verbales, en hommage à Sohane Benziane, 17 ans, brûlée vive quelques mois plus tôt pour s’être affichée avec son petit ami.. Cette association a aussi pour vocation de lutter contre les pressions faites aux femmes pour porter le voile, arrêter l'école à l'âge de 16 ans, se marier tôt et toutes les autres pressions que les jeunes filles souvent immigrantes subissent. Ce comité compte 30000 sympathisantes le 8 mars de la même année. L'AWID (association pour les droits de la femme et le développement) a mis une plateforme de jeunes féministes en ligne afin que toutes les personnes cherchant des informations sur la lutte pour les droits des femmes puissent y avoir accès.
"SOS Sexisme" est une association fondée en 1988 est encore en activité aujourd'hui. A l'aide d'un numéro de téléphone, les victimes de remarques ou actes machistes peuvent se confier. 
Il existe encore de nombreuses associations agissant contre le non respect de la femme. Contrairement, aux organisations du XXème siècle, les plus récentes se servent des médias et la presse pour sensibiliser, toucher et inciter les femmes victimes à se rallier à leur cause afin de témoigner et d'agir en faveur des femmes.

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